En 2015, l'OIM a élaboré le cadre de gouvernance des migrations (MiGOF) pour aider les pays à définir ce à quoi une « politique de migration bien gérée » pourrait ressembler au niveau national. Le MiGOF a été accueilli par les États membres de l'OIM la même année. Les indicateurs de gouvernance de la migration (IGM) ont été développés pour aider les pays à opérationnaliser le MiGOF en utilisant un ensemble d'environ 90 indicateurs qui pourraient être appliqués dans six domaines clés de politiques publiques.
Cliquez sur la roue pour en savoir plus sur les six dimensions de la gouvernance de la migration incluses dans le MiGOF et les IGM.
Les indicateurs de gouvernance des migrations (IGM) sont un outil fondé sur des contributions de politique générale, qui donne une idée des moyens d’action que les pays peuvent mobiliser pour renforcer leur gouvernance des migrations. Le but des IGM n’est pas tant d’établir un classement des pays sur la base de leur formulation et de leur mise en œuvre de politiques de migration, mais plutôt de servir de cadre pour les aider à déterminer si celles-ci couvrent tous les aspects de la question, et à identifier les lacunes et les domaines susceptibles d’être renforcés. Les IGM visent à faire avancer les discussions sur la gouvernance des migrations en précisant ce à quoi pourraient ressembler des « migrations bien gérées » dans le contexte de la cible 10.7 des ODD.
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Les indicateurs dans ce domaine examinent les droits des migrants aux services sociaux de base tels que la santé, l'éducation et la sécurité sociale. Ils décrivent également les droits des migrants au regroupement familial, au travail, à la résidence et à la citoyenneté.
Les indicateurs de cette catégorie indiquent dans quelle mesure les migrants ont accès à certains services sociaux tels que la santé, l’éducation et la sécurité sociale. Il examine également les mesures visant à garantir l’intégration et l’accès au travail.
Les indicateurs dans ce domaine évaluent les cadres institutionnels, juridiques et réglementaires des pays en matière de politiques migratoires. Il passe également en revue l'existence de stratégies nationales de migration en phase avec le développement, ainsi que la transparence institutionnelle et la cohérence en matière de gestion des migrations. Ce domaine étudie la mesure dans laquelle les gouvernements collectent et utilisent les données de migration.
Les indicateurs de cette catégorie évaluent les cadres institutionnels des villes en matière de migration. Ce domaine examine également l’existence de stratégies de migration conformes aux objectifs de développement, ainsi que le transparence et la cohérence institutionnelles en matière de gestion des migrations.
Ce domaine met l'accent sur les efforts déployés par les pays pour coopérer sur les questions liées à la migration avec d'autres États et avec les acteurs non gouvernementaux concernés, y compris les organisations de la société civile et le secteur privé. La coopération peut conduire à des améliorations de la gouvernance en alignant et en élevant les normes, en renforçant le dialogue et en fournissant des structures pour surmonter les défis. La ratification des principales conventions internationales est également incluse dans ce domaine.
Les indicateurs de cette catégorie se concentrent sur les efforts des villes pour coopérer sur les questions liées à la migration avec le gouvernement national ainsi que d’autres villes et les acteurs non gouvernementaux concernés, y compris les organisations de la société civile et le secteur privé.
Ce domaine comprend des indicateurs sur les politiques nationales de gestion du bien-être socioéconomique des migrants, à travers des aspects tels que la reconnaissance des qualifications scolaires et professionnelles des migrants, les dispositions régissant la migration des étudiants et l'existence d'accords bilatéraux entre pays. Les indicateurs se concentrent également sur les politiques et stratégies liées à l'engagement de la diaspora et aux envois de fonds des migrants.
Les indicateurs de cette catégorie évaluent les initiatives des villes en matière de mobilité des étudiants internationaux, d’accès au marché du travail et de conditions de travail décentes pour les travailleurs migrants. Les aspects qui ont à trait à l’engagement de la diaspora et aux envois de fonds des migrants sont également inclus dans ce domaine.
Ce domaine étudie le type et le niveau de préparation des pays lorsqu'ils sont confrontés à des aspects des crises liés à la mobilité et causés par des catastrophes, l'environnement et / ou des conflits. Les questions sont utilisées pour identifier les processus en place pour les ressortissants et les non-nationaux pendant et après les catastrophes, y compris si l'aide humanitaire est également disponible pour les migrants comme pour les citoyens.
Les indicateurs de cette catégorie examinent le type et le niveau de préparation des villes face aux aspects des crises relatifs à la mobilité. Les questions portent sur les processus en place pour les ressortissants et les non-ressortissants à la fois pendant et après les catastrophes, notamment si l’assistance humanitaire est disponible puoir les migrants comme pour les ctoyens.
Ce domaine analyse l'approche des pays en matière de contrôle des frontières et d'application des critères d'admission des migrants, la préparation et la résilience en cas de flux migratoires importants et inattendus, ainsi que la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants. Il évalue également les efforts et les incitations pour aider à intégrer les citoyens qui reviennent dans leur pays.
Les indicateurs de cette catégorie trainent de l´approche des villes en ce qui a trait à la sécurité des migrants ainsi qu’en matière de politiques de retour et de réintégration et de la lutte contre la traite des personnes.
This country Profile describes examples of well-developed areas of the Republic of Uganda’s governance structures and areas with potential for further development, as evaluated through the six domains of the Migration Governance Indicators (MGI). These address migrants’ rights, a “whole-of-government” approach, partnerships, socioeconomic well-being of migrants, the mobility dimensions of crises, and safe and orderly migration.
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The Migration Governance Indicators (MGI) initiative is a policy-benchmarking programme led by the International Organization for Migration (IOM) and implemented with research and analysis from the Economist Impact. Funding is provided by IOM Member States.
Migration Governance: examples of well-developed areas
- Uganda's Health Strategic Plan (2020/21–2024/25) prioritizes ensuring that migrants, along with nationals, have equitable access to public health-care services, in line with the goal of achieving Universal Health Coverage.
- All migrants, regardless of their status, have equal access as citizens of Uganda to both primary and secondary education.
- All children born in Uganda receive birth certificates, regardless of nationality of parents, as mandated by Section 4 of the Children Act (1997).
Areas with potential for further development
- Uganda does not have bilateral agreements on the portability of social security benefits and entitlements with other countries.
- Limited civil registration services are extended to migrants without legal proof of identity in Uganda.
- There is no specific strategy for addressing hate crimes, violence, xenophobia, and discrimination against migrants.
Migration Governance: examples of well-developed areas
- The National Coordination Mechanism on Migration(2015) coordinates migration initiatives at the local, national, regional and international levels by steering migration debates and dialogue.
- The Directorate of Citizenship and Immigration Control oversees immigration policies, border management, passport issuance, and citizenship verification in Uganda, guided by the Citizenship and Immigration Control Act (2009) and the East African Community One Stop Border Posts Act of 2016.
- The Uganda Bureau of Statistics regularly collect and publish disaggregated migration data through administrative data, periodic surveys, and the national census.
Areas with potential for further development
- As of August 2023, Uganda is in the process of developing a national migration policy to guide internal, regional, and international migration, with the support of a dedicated Technical Working Group.
- Uganda lacks specific emigration legislation; the Citizenship and Immigration Control Act (2009) focuses on border control, exit measures, and deportation without explicitly addressing emigration.
- Local authorities occasionally engage in National Coordination Mechanism on Migration discussions.
Migration Governance: examples of well-developed areas
- Uganda actively engages in regional consultative processes such as the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), the East African Community (EAC) and the Intergovernmental Authority on Development (IGAD) .
- Uganda is also part of the EAC Common Market Protocol (2010), which aligns with the EAC Treaty, establishing the right to free movement of persons and labor across member states' borders.
- Members from the National Coordination Mechanism on Migration include civil society, migrant associations, academia, and labor agencies, state-owned entities, and respective ministries.
- Uganda is engaged in bilateral migration discussions with the Burundi, Rwanda, South Africa, and United Republic of Tanzania, as of August 2023.
Areas with potential for further development
- Uganda lacks a formal government framework for private sector engagement in migration policy. Ad hoc consultations occur, but limited direct engagement exists.
Migration Governance: examples of well-developed areas
- As a member of the East African Community (EAC), Uganda implements the EAC Qualifications Framework for Higher Education(2010), fostering mutual recognition of academic and professional qualifications among partner states under the EAC Common Market Protocol.
- The Government of Uganda has several bilateral labor agreements, including ones with Saudi Arabia (2015, amended in 2017), Jordan(2017) and the United Arab Emirates(2019) to enhance welfare, protect rights, and establish legal frameworks for labor migration.
- The Employment Act (2006) and Section 25 of the Constitution of Uganda (1995) promote the ethical recruitment of migrant workers, including provisions to prohibit forced labor, safeguard workers' rights, and protect children from any form of employment.
Areas with potential for further development
- Uganda does not have a national assessment for monitoring the labour market demand for immigrants or the domestic labour supply and the impact of emigration on the domestic labour market.
- The government of Uganda is not actively involved in promoting the creation of formal remittance schemes.
Migration Governance: examples of well-developed areas
- Uganda actively engages in regional frameworks like the Kampala Convention (2009) and East African Community Climate Change Policy (2015) to address climate-induced migration and internal displacement.
- The Disaster Preparedness and Management (2010) guides disaster management with specific provisions for displacement, requiring swift relief and assistance, implementation of the Kampala Convention.
- The Directorate of Relief, Disaster Preparedness and Management established National Emergency Coordination and Operations Centre in 2014, which serves as a central facility for early warning, emergency coordination, and crisis response, and disseminating crucial information for effective responses.
Areas with potential for further development
- Uganda lacks a harmonized emergency management framework that address the needs of migrants before, during and after emergencies and disasters.
- There is no policy or strategy to promote sustainable reintegration of migrants who fled the country during a crisis.
Migration Governance: examples of well-developed areas
- The Anti-Human Trafficking National Action Plan 2019–2024 (2020) includes specific measures on enforcement of laws in deterring and preventing human trafficking, victim support, and stakeholder coordination.
- Border staff undergo a mandatory six-month training at the the Directorate of Citizenship and Immigration Control, and the Immigration Training Academy in Nakasongola, Uganda.
- The Country has legislations in place to combat the exploitation of workers such including provision for protection against slavery, servitude, and forced labour, which extend to to migrant workers.
- Migrant children in Uganda are safeguarded under the National Child Policy (2020), which prioritizes community empowerment and protection for vulnerable groups, including refugees and internally displaced children.
Areas with potential for further development
- There is no formal government programme or dedicated policy that facilitates the reintegration of returning migrants.
- The establishment of formal cooperation agreements to to prevent and counter the smuggling of migrants, outside of international conventions, is an area for development.
- Uganda does not have systems or formal cooperation agreements with other countries to trace and identify missing migrants within the national territory.
2023 Août